mercredi 1 octobre 2008
metronomy
Metronomy a commencé à prendre forme il y a une dizaine d'années dans la petite bourgade bohème de Totnes dans le Devon, lorsque le père de Joseph Mount a acheté à son fils un ordinateur afin que ce dernier puisque concocter une musique électronique inspirée d'Autechre, LFO et autres Aphex Twin, plutôt comme passe-temps que dans la perspective de faire carrière.
Mount n'avait pas alors l'intention de commercialiser sa musique jusqu'à ce que Erol Alkan (organisateur des soirées Trash) ne joue son titre "You could easily have me" et ne le pousse à venir jouer avec son groupe en club.
Après plein de live, de buzz et de remixes (parmi lesquels Architecture in Helsinki, Franz Ferdinand, Sébastien Tellier, Klaxons, Ladytron, Kate Nash, Good Shoes ou Gorillaz) , Metronomy sort ‘Nights Out’ second album qui ressemble étrangement à un premier mais qui est en fait le premier album de Metronomy à être essentiellement chanté, le discret Joseph s’emparant cette fois du micro sur la plupart des morceaux, et surtout, le premier à présenter Metronomy comme un trio à part entière, plutôt qu’un pseudonyme collé sur les compositions de Joseph en solo. Bien que Gabriel Stebbing (basse, claviers), Oscar Cash (saxophone, claviers) et Joseph Mount travaillent ensemble depuis qu’ils sont gamins, c’est grâce au succès rencontré par le trio sur scène qu’ils ont réalisé qu’ils formaient véritablement un groupe.
"de la Dance Music avec une geule de bois " . Ainsi Joseph Mount decrit l'electro pop etrange de Metronomy , à la fois mélancolique et déconnante.
D'où la singulière mélancolie qui traverse le touchant "My Heart Rate Rapid", le très Cure "Heartbreaker", ou encore "Holiday" qui évoque les trop méconnus Sparks.
Loin de ces albums jetables , l'album Nights Out commence par intriguer, puis fascine par le drôle de langage musical abscons décliné par ces Anglais. On y retrouve un peu la grâce new wave de New Order, le côté bricolo de Devo, et un soupçon de l'émotion techno primitive contenue chez Kraftwerk.
Commencé sur une note légère, Nights out se révèle de plus en plus intéressant à mesure qu'il s'enfonce dans l'obscurité... Forts de cette dualité, Metronomy se place avec ce deuxième album bien au-dessus des autres groupes electro-pop qui créent le buzz en cette rentrée.
Electro-pop excentrique mais terriblement savante. Comme si l’premier d’la classe récitait des formules scientifiques, sous acide.
vidéo : radio ladio
vidéo : heartbreaker
metronomy - on dancefloors.mp3
metrononmy - Heartbreaker (Discodeine Mix).mp3
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